LE TEST BIPRISMATIQUE
Un nouveau test en strabologie
G.P. GRACIS, L. CHIABRANDO & P. ROCCI (Turin)
INTRODUCTION
Le prisme en strabologie a de nombreuses applications : dans le diagnostic, dans la
thérapie, dans la mesure de langle, dans la prophylasie, dans le traitement pré et
post-opératoire, dans le pronostic des résultats chirurgicaux.
La plupart des tests proposés en diagnostic, de celui de Irvine (3) jusquau test récent de Paliaga (5), sont basés sur létude des vergences fusionnelles prismatiques, selon des modalités différentes.
Le but de cette recherche consiste à présenter une nouvelle application en diagnostic dun prisme particulier (bi-prisme), conçu pour utiliser linduction optomotrice de la rétine pour provoquer une réponse motrice (version prismatique horizontale) (1).
Le stimulus sensoriel, constitué par une mire de fixation qui apparemment bouge dans lespace par linterposition dun bi-prisme, représente le point de départ dun arc réflexe qui, très schématiquement, par les voies sensorielles afférentes atteint le cortex visuel, les territoires oculogyres et ensuite les noyaux oculomoteurs du IIIème et IVème nerf crânien (interconnectés entre eux au moyen de neurones internucléaires) doù partent les voies efférentes constituées par les neurones moteurs responsables des mouvements conjugués de version horizontale (Figure1).
Figure 1 : Représentation schématique des connections anatomiques des mouvements
horizontaux de version.
Chez les sujets normaux et en état de veille, la démonstration clinique de lesistence de ce réflexe de version prismatique peut être obtenue par le blocage mécanique dun il. La réponse motrice de type saccadique est visible dans ce cas seulement dans lil non bloqué. Cela arrive car lil bloqué garde son pouvoir dinduction optomotrice qui fait amorcer le réflexe de version (bilatérale et saccadique), mais il ne peut pas donner, à cause du blocage même, sa réponse motrice qui est présente au contraire dans lil controlatéral libre de bouger (Figure 2)
Figure 2
En clinique, une situation pareille peut être relevée, par exemple, dans les paralysies du III, dans le syndrome de Duane ou dans les traumatismes de lorbite.
Chez les sujets orthophoriques, la mise en place antérieure dun prisme provoque une situation conflictuelle, entre lil qui est en train de fixer un objet immobile et lil controlatéral qui fixe le même objet en mouvement apparent dans lespace (mouvement provoqué par le prisme même).
Lil qui fixe lobjet immobile résiste toutefois au mouvement de version prismatique induite par lil controlatéral, placé derrière le bi-prisme, qui fixe le même objet en mouvement; cette résistance sera faible si lil est le dominé et sera au contraire remarquablement plus forte si lil est le dominant.
Le résultat clinique sera une asymétrie de la version saccadique, au sens que si lil derrière le prisme est le dominant, la version induite dans lil controlatéral présentera une vitesse plus grande et une latence plus petite; au contraire, sil sagit de lil dominé, la version présentera une vitesse moindre et une latence plus grande.
Cette résistance peut être facilement annulée par linterruption de la vision binoculaire avec un écran translucide de Spielmann, placé devant lil libre (dans ce cas lil dominant) et par la répétition du test bi-prismatique : Dans cette nouvelle situation le mouvement de version deviendra plus fort et présentera une vitesse nettement augmentée avec une latence plus petite dans les deux yeux.
Une situation différente existe en neurologie pour létude des saccades, évoqués indirectement par des stimulations visuelles (qui ont la tache de "fovéation" de lobjet intéressé) : En effet dans ce cas ou bien on utilise la même stimulation qui frappe bilatéralement les points correspondants des deux rétines respectives, raison pour laquelle "l'input" sensoriel est alors bioculaire, ou bien on occlut un il et on interrompt la vision binoculaire avec lélimination de la résistance de lil controlatéral. Au contraire, en ophtalmologie avec la mise en place antérieure dun prisme devant un seul il, la stimulation à la fovéation est monoculaire, mais la réponse motrice est normalement bilatérale (mouvement saccadique de version) à condition quon utilise des prismes singuliers à base extérieure ou des prismes à base intérieure avec un pouvoir faible, mais placés devant lil dominant.
Chez les sujets orthophoriques et sans anisométropies significatives, lobjet du mouvement apparent vu seulement par un il est une stimulation suffisamment forte pour amorcer un mouvement saccadique de version (bilatérale) en vainquant la résistance de lil controlatéral à la perte de "fovéation". Seulement dans le temps qui suit et après la réalisation de la version, un mouvement de vergence fusionnelle (= mouvement de "refusion" du test des 4 DP dIrvine) arrivera à la charge de lil controlatéral.
Il s'ensuit que le mouvement de version, dont le mise en évidence représente le but du test bi-prismatique, se produira seulement si la stimulation à la fovéation de lil placé derrière le prisme sera en mesure de vaincre la résistance à sa perte dans lil controlatéral. Dans le cas contraire, le mouvement de version viendra à manquer.
APPAREILLAGE
Le BI-PRISME est un instrument formé par deux prismes carrés (avec coté de 3,5
cm.), placés lun au-dessus de lautre, avec les apex orientés à
lopposé.
Une série de 5 bi-prismes avec des pouvoirs différents a été réalisée : 4, 6, 8, 12, 16 DP. (Figure 3)
Figure 3
Dans cette recherche seront présentés seulement les résultats obtenus avec le biprisme de 6 DP.
MÉTHODE
Le test biprismatique est réalisé de la façon suivante : On fait observer au
patient la mire de fixation choisie (Cube de fixation de Lang) à la distance de 30-35 cm,
en plaçant avant lil, que lon veut examiner auparavant, un des prismes
du biprisme (dhabitude, le prisme à base temporale); ce dernier devra être
déplacé dans deux directions (Figure 4) :
MOUVEMENT I: Mouvement rapide du bi-prisme, répété, dans le sens horizontal.
MOUVEMENI II: Mouvement rapide du bi-prisme, répété, dans le sens vertical.
On doit rechercher dans le Mouvement I lapparition dune réponse motrice de version prismatique directe (1 : Version prismatique directe = Mouvement saccadique de lil placé derrière le prisme.) sur lil placé derrière le prisme à hase temporale. Normalement cette réponse est rapide, de type saccadique, mais dans les situations pathologiques celle-ci peut manquer et être remplacée par une réponse motrice lente, de vergence, facilement à distinguer (2 : Vitesse des versions pour un mouvement de 10° damplitude = 3000 400°/s. Vitesse des vergences = 10°/s.).
Dans le Mouvement II, par contre, on doit rechercher la réponse motrice de version prismatique indirecte (3 : Version prismatique indirecte = Mouvement saccadique de lil controlatéral) de type saccadique dans lil controlatéral, et se désintéresser de lil placé derrière le prisme. Cette réponse motrice sera dans la direction de lapex du prisme, placé devant le premier il et donc, dune manière cohérente avec le déplacement vertical du prisme, la direction sera dabord vers la gauche et ensuite vers la droite (ou vice-versa).
La présence de cette réponse motrice est lexpression de lintégrité de larc réfléchi de version; une interruption, à nimporte quel niveau, établira son absence.
RÉPONSE A (Normale). (Figure 4)
Mouvement I : réponse motrice présente (de lil derrière le prisme)
Mouvement Il: réponse motrice présente (de lil controlatéral).
Figure 4
RÉPONSE B (Pathologique) (Figure 5).
Mouvement I: réponse motrice absente.
Mouvement II: réponse motrice absente.
Dans cette situation, il peut être utile, pour des patients très jeunes, ajouter une variante avec la mise en place dun écran translucide (Spielmann 1986), devant lil libre. Lusage de lécran de Spielmann, par linterruption de la vision binoculaire,, peut donner lieu à deux variantes. (Figure 6).
Figure 5
VARIANTE B 1 : Dans les Mouvements I et II, la réponse classique motrice de version réapparaît : cela signifie évidemment que lil en examen perçoit la mire seulement en vision monoculaire et pas en vision binoculaire.
VARIANTE B 2 : Dans les Mouvements I et II, les yeux ne bougent pas et en conséquence lx réponse motrice continue à être complètement abolie : Cela signifie que lil derrière le prisme ne perçoit pas la mire de fixation, même an vision monoculaire (ceci peut être provoqué par une très amblyopie profonde sans fixation ou par une lésion organique, avec ou sans strabisme).
Figure 6
RÉPONSE C: (Pathologique). (Figure 7)
Mouvement I : réponse motrice présente.
Mouvement II: réponse motrice absente.
Figure 7
Il y a trois variantes possibles: C 1, C 2, C 3 (Figure 8). Pour les différencier, il faut observer aussi, dans ce cas seulement, pendant la mouvement vertical du bi-prisme (= Mouvement II), la réponse motrice de lil placé derrière le prisme. (Figure 8).
Figure 8
VARIANTE C 1 : Pendant le Mouvement II, lil placé derrière la biprisme tourne complètement vers la sommet du prisme soit en adduction soit an abduction. La réponse motrice est lente, caractéristique des mouvements de vergence, facile à distinguer des mouvements saccadiques des versions.
Lil controlatéral ne présente pas, comme on la déjà dit, de mouvements.
VARIANTE C 2 : Pendant la Mouvement II, lil placé derrière la bi-prisme tourne lentement, seulement an adduction et pas en abduction. La réponse motrice est donc incomplète, lente, caractéristique des mouvements de vergence.
Lil controlatéral ne bouge pas.
VARIANTE C 3 : Si on immobilise lil controlatéral par une pince de fixation, chez un sujet normal, la réponse motrice de lil sous le bi-prisme sera représentée par un mouvement complet dadduction et d'abduction: ce mouvement sera rapide, de typa saccadique.
La différence entre C 1 et C 3 est due seulement à la vitesse du mouvement : Dans la premier cas la vitesse est celle des vergences, typiquement lente, dans le deuxième cas est celle des versions, typiquement rapide.
RÉPONSE D (Pathologique). (Figure 9)
Mouvement I : réponse motrice absente.
Mouvement II: réponse motrice présente.
Figure 9
On obtient ce type de réponse dans le cas dun blocage mécanique de lil sous examen. On peut la réaliser au moyen dune pince de fixation qui empêche les mouvements de lil sous la prisme (il y a plusieurs cas cliniques dans lesquels il est possible obtenir ce type de réponse : ophtalmoplégie acquise, traumatismes orbitaires, etc. etc.).
RÉSULTATS
373 patients au total, ont été soumis au test Bi-Prismatique selon la subdivision
suivante :
166 normaux, 50 Micro ET primaires < 4°, 30 Micro ET secondaires, 50 ET > 5°, 40 Amblyopies anisométropiques, 27 Ex-amblyopies anisométropiques, 10 cas de blocage mécanique expérimental. (Figure 10).
Figure 10
1) Sujets normaux
Ont été soumis au Test BiPrismatique 166 sujets normaux, 87 hommes et 79 femmes, dâge compris antre 2 et 47 ans (âge moyen 13,7 ans ± 14,4 ans) avec vision corrigée de 1OD et l'OG > 0,95 (moyenne OD = 0,98 ± 0,05; moyenne OG = 0,98 ± 0,04); différence moyenne de vision entre les deux yeux < 0,1.
Les patients présentaient le réfraction suivante :
myopie < 2 D; hypermétropie < 2,5 D; astigmatisme < 1 D. Examen de la motilité oculaire: normale. C.T. monolatéral p.l. et p.v. : orthotropie. C.T. alterné p.l. et p.v. : orthotropie ou hétérophorie < 6 DP. Lang Stéréotest (Lang 1982) : réponse normale (4).
On a obtenu les résultats suivants :
Réponse A : 158 cas (95,19%); Réponse B : 0 cas (0%); Réponse C : 8 cas (4,8%); Réponse D: 0 cas (0%).
2) MICRO ET Primaires
Ont été examinés 50 MICRO ET Primaires (40% avait été déjà soumis précédemment à plusieurs traitements pour lamblyopie), 27 hommes 23 femmes dont langle de strabisme avec correction totale de lamétropie éventuelle était < 4° de près; lâge était compris entre 4 et 56 ans (âge moyen 12,7 ans ± 11,2 ans). La vision de lil strabique était compris entre 0,03 et 1,0 (dans 8 cas lalternance était possible après le traitement pléoptique). Vision moyen: 0,61 ± 0,3.
On a obtenu les résultats suivants :
Réponse A : 2 cas (4%); Réponse B : 7 cas (14%); Réponse C : 41 cas (82%); Réponse D: 0 cas (0%).
Le B.P.T. est doué, si on considère la somme des réponses pathologiques B + C, dune sensibilité de 0,96 et dune specificité de 0,95.
3) ET Primaires et Secondaires
La série des cas comprend 50 cas avec ET > 5°, primaires et secondaires (37 primaires, 13 secondaires), 26 femmes et 24 hommes, dâge compris entre 8 mois et 53 ans (âge moyen 12 ans ± 13 ans). Vision de lil strabique, compris entre 0,05 et 1,0 (vision moyenne 0,59 ± 0,28); 11 cas présentaient une alternance après le traitement pléoptique et/ou chirurgical.
On a obtenu les résultats suivants :
Réponse A : 0 cas (0%); Réponse B : 50 cas (100%); Réponse C: 0 cas (0%); Réponse D: 0 cas (0%).
Pas de différence entre ET primaires et secondaires.
4) MICRO ET Secondaires
Ont été examinés 30 MICRO ET < 4° secondaires (5 alternants) à ET > 8° apparues avant 24 mois, 16 hommes et 14 femmes, dâge compris entre 4 et 40 ans (âge moyen 10,2 ans ± 8,8 ans). Vision de lil strabique compris entre 0,1 et 1,0 (vision moyenne 0,65 ± 0,3).
On a obtenu les résultats suivants :
Réponse A : 0 cas (0%); Réponse B : 30 cas (100%); Réponse C : 0 cas (0%); Réponse D : 0 cas (0%).
5) Amblyopie Anisométropiques
40 amblyopies anisométropiquas ont été examinées, 19 femmes et 21 hommes, dâge compris entre 4 et 75 ans (âge moyen 25,8 ans ± 18 ans). Vision de lil amblyope comprise entre 0,1 et 0,75 (vision moyenne 0,41 ± 0,21). Différence entra les deux yeux, comprise entre 0,2 et 0,9 (différence moyenne 0,53 ± 0,22).
Lanisométropie était comprise entre 2,5 D et 8 D (anisométropie moyenne 3,8 D + 2,6 D).
On a obtenu les résultats suivants :
Réponse A : 0 cas (0%); Réponse B : 3 cas (7,5%); Réponse C : 37 cas (92,5%); Réponse D : 0 cas (0%).
5) Ex-Amblyopies Anisométropiques
27 patients ont été examinés, 14 femmes et 13 hommes, dâge compris antre 4 et 37 ans (âge moyen 12,9 ans ± 5,9 ans), soumis avec des bons résultats à des traitements pléoptiques pour amblyopie anisométropique. Lanisométropie était comprise antre 2,5 D et 6 D (anisométropie moyenne 3,3 D .± 1,3 D). À la suite du traitement pléoptique (occlusion, filtres Ryser, G.P.G.- 360 (Gracis 1985) ) ces patients présentaient au moment du test, une acuité visuelle entre 0,8 et 1,0 (acuité visuelle moyenne 0,92 ± 0,06; leur différence de vision, entre lil ex-amblyope entièrement corrigé et lil controlatéral, était comprise entre 0,2 et 0,0 (différence moyenne: 0,05 + 0,06).
On a obtenu les résultats suivants:
Réponse A : 4 cas (14,8%); Réponse B : 0 cas (0%); Réponse C : 23 cas (85,1%); Réponse D : 0 cas (0%).
7) Blocage mécanique
Ce groupe est constitué par 10 patients adultes, 6 hommes et 4 femmes, soumis à un blocage mécanique des mouvements oculaires au moyen dune pince de fixation, placée dans le limbe de lil droit après une anesthésie locale à la Novesine à 2%.
Les patients étaient orthophoriques ou avec une hétérophorie < 4 DP. Âge compris entre 35 et 70 ans (âge moyen 54,3 ans ± 13 ans). Vision corrigée de lil bloqué, comprise antre 0,6 et 1,0 (vision moyenne 0,84 ± 0,15). Vision corrigée de lil controlatéral comprise antre 0,1 et 0,55 (vision moyenne 0,32 ± 0,16).
On a obtenu las résultats suivants:
Réponse A : 0 cas (0%); Réponse B: 0 cas (0%); Réponse C : 0 cas (0%); Réponse D : 10 cas (100%).
CONCLUSIONS
La Test Bi-Prismatique est un test objectif, avec lequel il est possible
daborder létude, en très bas âge (inférieur à 12 mois), du réflexe de
version prismatique induite.
Ce test différencie sans équivoque les Micro ET des ET; il confirme que les Micro ET,
secondaires à ET, présentent une réponse motrice identique à celle qui est obtenue
dans les ET; il prouve que les amblyopies anisométropiques présentent, dans 98% des cas,
des perversions motrices et que, enfin, ces perversions sont présentes aussi dans 85,1%
des ex-amblyopies anisométropiques, quand lacuité visuelle (après un traitement
pléoptique) atteint des valeurs normales ou presque normales (cest-à-dira quand le
déficit sensoriel semble apparemment guéri ou presque guéri). En outre le test est
potentiellement en mesure de différencier le strabisme des paralysies et du blocage
mécanique des mouvements et de mettre en évidence les altérations motrices silencieuses
sans strabisme, liées à des lésions du Système Nerveux Central.
En ce qui concerne son utilisation possible dans le diagnostic précoce des Micro ET, les résultats du test, comparés aux résultats obtenus du groupe de sujets normaux, démontrent que le test bi-prismatique, dans nos mains, est doué dune élevé sensibilité et spécificité, qui le révèlent apte pour ce but et aussi, en considération de la simplicité de son exécution et de la possibilité de lexécuter an très bas âge.
BIBLIOGRAPHIE
1) G.P. GRACIS : "Le test bi-prismatique ". J. Fr. Orth. 1988
(sous presse)
2) G.P. GRACIS : "Test biprismatico ". Atti IV Congr. Soc. di
Oftalmologia Pediatrica. Firenze 1987 (sous presse)
3) S.R. IRVINE : "A simple tes for binocular fixation : Clinical
application useful in appraisal of ocular dominance, amblyopia ex anopsia, minimal
strabismus and mlingering ". Am. J. Ophthalmol. 27: 740, 1944.
4) J. LANG : "New stereotest". Strabismus. C.E.S.S.D. Proceeding
of the International Symposium on Strabismus. Florence, 177-183, 1982.
5) G.P. PALIAGA, C. PALADINI : "Le test du prisme de huit dioptries
base nasale dans le diagnostic des microésotropies ". J. Fr. Orthoptique, 19,
121-126, 1987.
6) A. SPIELMANN: "Ecran translucide et DVD". J. Fr. Orthoptique
18, 215-221, 1986.
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(Dernière mise à jour de cette page le 28/05/2006)