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Varia IIIMESURES COMPARATIVES DES CYCLODÉVIATIONS
K. BRANDENBURG
(Hambourg)
L’étude qui va suivre est destinée à comparer les résultats obtenus avec la campimétrie semi-automatique et ceux obtenus avec la campimétrie entièrement manuelle (cyclomètre), appareils destinés à rechercher la position de la tache aveugle. Ces deux appareils ont été précédemment décrits.
TECHNIQUE
Ces deux méthodes fonctionnent selon le même principe. Le patient a le menton posé
sur une mentonnière et un œil occlus. On lui demande de fixer toujours le même
point placé en face de lui, en position horizontale, à une distance de 70 cm. Il doit
signaler le moment où il perçoit la lumière que l’on déplace sur un arc de cercle
situé dans le champ temporal de l’œil fixateur.
Pour cette étude, ces deux dispositifs sont installés dans la même pièce, avec les mêmes conditions d’éclairage. L’examinateur est debout, à coté du sujet.
Il ne faut pas négliger un facteur important. La tête du patient doit être maintenue droite pour ne pas mettre en jeu l’action des muscles verticaux, et surtout pour éviter un changement de référentiel qui modifierait considérablement les résultats.
RÉSULTATS
En général, l’examen est pratiqué sans correction, sauf si le patient est
incapable de fixer le point au milieu de l’écran du fait de sa forte amétropie.
Mais en fait, le résultat n’est pas modifié par ce facteur.
Seuls, les adultes ont été retenus. Nous avons pratiqué ces deux méthodes sur 21 sujets normaux ayant un bilan orthoptique satisfaisant avec une bonne vision stéréoscopique (Tableaux I et II)
COMMENTAIRES
Le tableau I correspond aux résultats obtenus avec la campimétrie semiautomatique et
le tableau II avec la campimétrie manuelle.
Nous avons fait la moyenne de chacune des réponses pour chaque œil.
| Moyenne | Écart type | |
| Haut D | -6 | 4.9 |
| bas D | 16 | 3.2 |
| haut G | -4 | 4.6 |
| bas G | 17 | 2.9 |
| haut moyenne | -5 | 4.2 |
| bas moyenne | 16 | 2.6 |
| milieu D | 5 | 3.6 |
| milieu G | 7 | 3.3 |
| milieu moyenne | 6 | 3 |
| amplitude D | 21 | 4.2 |
| amplitude G | 20 | 3.8 |
| différence IOD-OGI | 3 | 2 |
Tableau I :Réponses obtenues avec la campimétrie semi-automatique
| Moyenne | Écart type | |
haut D |
-13 |
3.5 |
Bas D |
14 |
3.7 |
Haut G |
-14 |
3.8 |
Bas G |
16 |
2.5 |
haut moyenne |
-13 |
2.9 |
bas moyenne |
15 |
2.7 |
milieu D |
6 |
3.1 |
milieu G |
6 |
2.7 |
milieu moyenne |
6 |
2.3 |
amplitude D |
27 |
3.7 |
amplitude G |
29 |
3.5 |
différence IOD-OGl |
2 |
2.2 |
Tableau II : Réponses obtenues avec la campimétrie manuelle.
La moyenne est sensiblement égale pour ces deux appareils:
| milieu D | 5 | 6 |
| milieu G | 7 | 6 |
| milieu moyenne | 6 | 6 |
Donc, les résultats obtenus sont concordants avec ces deux dispositifs.
La plupart des sujets examinés préfèrent la campimétrie semi-automatique : la lumière rouge des diodes leur semble mieux ressortir de l’écran. Pour le technicien, cet enregistrement est immédiat et plus précis.
D’un point de vue pratique, le cyclomètre est facilement transportable, moins encombrant que le semi-automatique et surtout d’un coût plus abordable.
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Varia III
(Dernière mise à jour de cette page le 28/05/2006)