NOUVELLE PLAQUETTE DE MAWAS

Jean-Bernard WEISS
(Paris)

L'ensemble de rééducation connu sous le nom de plaquette de Mawas-Weiss est composé d’une plaque de carton sur laquelle peut coulisser un élément fendu, également en carton.

Modèle Initial
Sur l’une des faces de la plaque est imprimée une ligne blanche sur fond noir, et sur l’autre face une ligne noire sur fond blanc (Figure 1). Sur l’élément coulissant sont imprimés d’un coté un stéréogramme en blanc sur fond noir, et sur l’autre un stéréogramme en noir sur fond blanc. Divers éléments aimantés sont fournis avec la plaquette.

Figure 1 : La première plaquette

Par la suite, un nouvel élément coulissant a été édité, sur lequel sont imprimés des stéréogrammes comprenant un texte en latin. Ceci dans le but d’associer, lors des exercices, accommodation et convergence (Figure 2).

Figure 2 : Stéréogrammes avec texte en latin

Enfin, il a été créé un élément coulissant sur lequel est collé un miroir; ce dernier dispositif permet de réaliser les exercices avec miroir décrits par Javal (Figure 3).

Figure 3 : Élément coulissant sur lequel est collé un miroir

Nouveau modèle de plaquette (modèle 2)
Seule la plaque a été modifiée. Sur l’une des faces la ligne centrale est conservée; elle est imprimée en blanc sur fond noir. Deux quadrilatères périphériques, approximativement alignés sur chacun des yeux, ont été ajoutés. Ils stimulent électivement la rétine nasale de chaque œil. Cette stimulation du champ temporal serait utile lors du traitement des strabismes divergents intermittents.

Sur l’autre face, la ligne centrale est tronquée et ne mesure que 10cm; elle se continue sous forme d’un V. La figure résultante a donc la forme d’un Y imprimé en blanc sur fond noir (Figure 4).

Figure 4 : Plaquette modèle 2

Lorsque le sujet normal fixe au loin, il perçoit en double le Y (Figure 5).

Quand il fusionne en convergeant à 10 centimètres, là où les trois branches du Y se rejoignent, il voit en double la ligne sagittale, mais il frontalise les branches du Y, c’est à dire qu’il perçoit monoculairement les branches d’un y, et binoculairement une ligne centrale qui semble se soulever de la plaque (Figure 6).

Cet effet de redressement de la branche centrale ne peut se produire que si le sujet converge à 10 centimètres, et s’il possède un bon équilibre binoculaire. En particulier, une hauteur minime gène l’apparition de ce phénomène.

Figure 6 : Le sujet converge au point de croisement de l’Y. Il perçoit un X, réunion de deux perceptions monoculaires, et une branche centrale, perçue binoculairement, qui semble être située en avant du plan de la plaque.

Cette nouvelle plaquette (modèle II), remplacera progressivement l’ancien modèle qui ne sera pas réédité. Les éléments coulissants avec miroir ou avec stéréogrammes en latin seront toujours disponibles, séparément des plaquettes.

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(Dernière mise à jour de cette page le 28/05/2006)